Cette réunion plénière très attendue visait à :
- Valider le résultat des travaux du groupe de travail sherpa (typologie des arrondissements et classification de chaque sous-préfecture)
- Définir les modalités d’association des préfets à l’exercice de classement
- Confirmer les missions spécifiques à chaque catégorie d’arrondissement
Une nouvelle fois la CFDT a fait part de son dépit de voir des informations « fuiter » dans la presse spécialisée et, comme par hasard , la veille de cette réunion.
http://www.acteurspublics.com/2013/06/11/les-prefectures-combien-de-divisions
Ces manœuvres, car il faut les nommer comme telles, ne peuvent que discréditer la démarche collective initiée et le Secrétaire général n’a d’ailleurs pas caché son réel désappointement.
Mais la question demeure : A qui profite la fuite ?
Pas à la CFDT en tous les cas, qui était au début la seule O.S. à demander (sans attendre les bras ballants les arbitrages venus d’en haut) un groupe de travail spécifique capable d’actualiser la cartographie du réseau des sous- préfectures pour démontrer l’utilité de son maintien
VALIDATION DU RESULTAT DU GROUPE DE TRAVAIL SHERPA
Ce premier cycle de 4 réunions a permis :
- D’affiner sept typologies d’arrondissements : Urbaine ; périurbaine ; littorale ; montagnarde ; rurale peu dense ; rurale rurbanisée et rurale de tradition industrielle)
- D’élaborer des critères permettant de rattacher chaque sous-préfecture à une catégorie de typologie (géographiques ; socio démographique ; économique)
- De proposer un classement des sous-préfectures dans ces typologies ;
Le résultat a recueilli la validation de tous les acteurs présents et la méthode employée, bien loin des réticences initiales des autres O.S. et de certains représentants de l’administration à fait l’unanimité ce qui prouve que le dialogue social peut être productif par l’échange, la confrontation d’idée et la recherche du consensus.
DEFINIR LES MODALITES D’ASSOCIATION DES PREFETS A L’EXERCICE DE CLASSEMENT
La démarche, tout à fait logique techniquement, a été actée lors des groupes de travail sherpa.
Il est en effet indispensable que le local puisse valider à son tour la classification de son ressort en y apportant son expertise locale et ses ajustements éventuels.
Pour autant la CFDT a, dès l’évocation de cette option, demandé que les représentants du personnel locaux soient systématiquement associés à l’expertise sans d’ailleurs qu’il soit forcément besoin à ce stade d’en passer par un CT.
Cette analyse collégiale nous apparait essentielle pour la portée du dispositif.
La CFDT a également alerté le secrétaire général sur le fait qu’il allait falloir faire vite car l’agenda de notre ministère doit tenir compte de celui de Matignon, qui est sensé rendre des arbitrages début juillet.
L’exercice n’est donc pas aisé mais il demeure préalable et indispensable.
CONFIRMER LES MISSIONS SPECIFIQUES A CHAQUE CATEGORIE D’ARRONDISSEMENT
Si les missions socles (échelon de proximité de l’Etat ; coordination des politiques de sécurité ; territorialisation des politiques publiques) sont d’évidence, les missions spécifiques par typologie (communiquées seulement la veille de la réunion pour confirmation !) constituent la pierre d’achoppement de cette réunion car, pour la CFDT, il a toujours été clair que cette partie devait faire l’objet d’un cycle distinct de réunions « sherpa ».
C’est assez regrettable au regard de la dynamique initiée.
Même si une majorité de ces missions ainsi que leur répartition apparaissent cohérentes, impossible dans ces conditions pour la CFDT de valider ce second volet.
Néanmoins, cette partie sera également adressé à chaque préfet et la CFDT compte sur ses équipes en local pour en mesurer au mieux la pertinence.
PLAN DE FORMATION
Un bilan a été fait de la phase expérimentale du plan de formation spécifique aux sous préfectures initié dans 11 structures.
Là encore la méthode et la mise en œuvre ont recueilli l’approbation générale notamment la capacité de mobiliser les moyens de formation dans des délais raisonnables et au plus proche des agents.
Rappelons qu’une nouvelle fois, c’est la CFDT qui avait demandé une déclinaison spécifique du plan national de formation pour les sous-préfectures en prévision du volet d’accompagnement nécessaire à l’avenir du réseau.
Car il sera primordial une fois la feuille de route générale établie que le plan puisse être mobilisable sur tout point du territoire où cela sera nécessaire… avec bien entendu les moyens correspondants
Bref, le dossier n’est pas clos et la CFDT a demandé qu’un nouveau point d’étape soit fait début juillet
- Télécharger : TRACT cfdt sous pref 12 06 13
Ludivine Jalinière, Didier Gaujour et François Thos
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