- Mutualisation des moyens des forces de sécurité ;
- construction d'un échelon zonal de l'administration générale des services de l'Etat positionnant fortement le ministère dans la prochaine décentralisation et réorganisation de l'administration territoriale.
Car pour les agents, l'urgence c'est aujourd'hui ! Rappelons que chaque SGAP doit rendre sa copie d'organisation pour le 13 juin prochain.
La CFDT n'a pas manqué de dénoncer ce qu'elle craignait dès la présentation du projet en janvier et qui avait justifié son opposition : Une méthode précipitée, contre productive et une nouvelle fois anxiogène pour les agents ; un dialogue social de façade et une réticence méthodique de la Gendarmerie.
DES REUNIONS D'INFORMATION PLUTOT QU'UN DIALOGUE SOCIAL
A priori, l'exercice était déjà difficile pour les SGAP mais cette difficulté s'est accrue par le raccourcissement des délais (3 mois au lieu de 6 !).
Difficile de construire sereinement dans ces conditions.
Ainsi, les retours très contrastés de nos équipes confirment nos craintes initiales:
- Problèmes sur les premières convocations dans certains SGAP (le dialogue social élargi reste une terre à découvrir pour certains) ;
- des tendances au cloisonnement PN/GN et « reste du monde » du SGAP qui demeurent. Les réflexes corporatistes ont la vie dure !
- Une articulation nationale/locale inexistante. Si la CFDT n'avait pas demandé cette réunion, aurait-il fallu attendre le CT ministériel de juin pour faire le point ?
Cette réunion a permis de faire la connaissance du préfet coordinateur national SGAMI.
Même si nous savions qu'il œuvrait et que sa tâche était loin d'être aisée, la CFDT a regretté que son action et ses contacts soient limités aux hautes autorités et ne prévoient pas de lien avec les OS en national comme au local.
Quant à la fameuse circulaire de cadrage nationale prévue dès le début des opérations, MIRACLE ! Elle nous a été remise en séance fraichement signée par le triumvirat SG/DGPN/DGGN.
La CFDT a pris acte mais a regretté la publication trop tardive de ce document, retard manifestement plus lié à certaines prérogatives dans le circuit des signatures qu'à son délai de rédaction. REGRETTABLE !
« patate chaude » sans réel S.A.V. de la centrale.
Pour autant, il semble que certaines demandes d'arbitrage ou d'éclaircissement soient remontées.
- des différents programmes budgétaires (pour qui ? Pourquoi ? Et qui a la main sur ou qui la veut ?) au local, ce n'est pas du tout aussi limpide que lors de la présentation du projet ;
- des questions immobilières ;
- de l'intégration des garages automobiles ;
- de l'avenir et des futures prérogatives des antennes SGAP/SGAMI ;
- des transferts et positionnements des personnels ;
- de la question de l'intégration des SZSIC.
En matière de missions, en matière budgétaires et en matière de poste de commandement et de postes de soutien : C'est visiblement programme à la carte pour le commandement gendarmerie !
Les crispations qui nous remontent chaque jour, y compris celles de nos collègues civils de gendarmerie, n’augurent pas une acculturation positive pour le moment.
Car rappelons le, il faut bien avoir à l'esprit que, si les SGAMI sont axés sur les missions de sécurité intérieure, ils sont désormais des services d'administration générale du ministère qui au regard de l'actualité auront vocation à monter en puissance dans les prochaines années.
La question n'est donc plus de savoir si on est pour ou contre mais comment les choses peuvent se mettre en place au plus près de l'intérêt des agents ?
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