Au sommaire de ce numéro :
- Édito : Un plus pour les agents, un mauvais point pour le dialogue social
- Le projet d’accord PPCR : Ce qu’il faut retenir !
- Protocole d’accord PPCR signé par la CFDT :
- Remboursement du trajet domicile travail : Un nouveau plafond à partir du 1er septembre 2015
- Dons de jours de congés pour enfant gravement malade
- L’UFFA dans les médias
Au mois de juillet dernier, le projet d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR), négocié par toutes les organisations syndicales pendant plus d’un an, a été soumis à signature.
La CFDT a pris
ses responsabilités à l’égard d’un projet certes imparfait mais
dont l’équilibre global a été jugé suffisant pour que les fédérations
qui la composent donnent à la CFDT Fonctions publiques un mandat de signature.
Conformément au principe de l’accord
majoritaire plusieurs fois rappelé par la Ministre de la Fonction
publique, ce projet d’accord devait, pour être mis en œuvre, réunir la
signature d’organisations représentant au moins la moitié des agents
publics sur la base des dernières élections de décembre 2014.
Le mardi 29 septembre, la CGT fait savoir qu’elle ne signera pas, comme l’ont fait avant elle Solidaires et FO. Dans ces conditions, l’accord qui ne recueille que 49 % des suffrages n’est pas valide et les mesures qu’il contient ne peuvent être appliquées.
Dans un communiqué de presse qu’elle publie dès cette annonce connue, la CFDT
regrette que l’accord ne puisse s’appliquer privant ainsi plusieurs
millions d’agents publics des gains indiciaires et des
améliorations de carrière prévus par le projet.
Mais, le lendemain matin, sur France
Inter, le Premier ministre affirme qu’il appliquera unilatéralement
l’ensemble du projet d’accord. Si la CFDT
s’en est immédiatement félicitée pour les agents, elle déplore le
mauvais coup porté au dialogue social tout en pointant la
responsabilité des syndicats non signataires.
Faute d’accord engageant les employeurs
publics, nous voilà privés du rapport de force nécessaire pour une
application complète et optimale des mesures en faveur des agents.
Certes déçue, certes en colère, la CFDT refuse de se résigner.
Elle continuera de privilégier
l’intérêt des agents à toute autre considération et ne ménagera pas
ses efforts dans les mois qui viennent pour que toutes les
améliorations qui sont détaillées dans ce numéro de FPI soient intégralement mises en œuvre dans le respect du calendrier prévisionnel.
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