La CFDT est confortée comme poids lourd du paysage syndical, avec une audience de 26%, à quelques dixièmes de point de la CGT (26,77%).
Pas de chamboulement. Les premiers résultats de la mesure d’audience de la représentativité syndicale n’ont pas fondamentalement transformé le paysage syndical français. Les cinq organisations jusque-là représentatives en vertu du décret de 1966 le demeurent.
La CFDT conforte sa deuxième place avec 26%, juste derrière la CGT à 26,77%.
FO est troisième à 15 ,94% suivie de la CFE-CGC à 9,43%.
Enfin, la CFTC, que les observateurs estimaient sur la sellette, se sauve avec 9,30%.
Si la photographie d’ensemble reste inchangée, la CFDT est indéniablement confortée par ces résultats : elle réduit considérablement l’écart avec la CGT, confirmant ainsi que la mesure d’audience des organisations syndicales à partir du vote des salariés dans les entreprises constitue bien le critère pertinent.
Les signataires de l'Ani sur la sécurisation de l'emploi sont majoritaires
En poids relatif (ramené aux seules organisations ayant franchi le seuil des 8%), seule la CGT (30,62%) se retrouverait en capacité de signer seule des accords au niveau national interprofessionnel. Mais il est à noter que l'addition des poids relatifs de la CFDT, de la CFE-CGC et de la CFTC représente 51,15%. Donc contrairement à ce que d'aucuns laissaient entendre les signataires de l'accord sur la sécurisation de l'emploi sont bien majoritaires !
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