Intérieur
La carte des sous-préfectures bientôt redessinée
© Rolle-Pool/SIPA
Le ministère de l’Intérieur va
revoir la typologie des arrondissements qui constituent la base des
sous-préfectures. La densité du territoire, l’activité économique, la
présence de centres urbains et les réseaux de transports seront pris en
compte dans ce travail hautement sensible.
La carte des 342 arrondissements sur
lesquels s’appuient les sous-préfectures devrait être redessinée
prochainement au vu des travaux menés par la direction de la
modernisation de l’administration territoriale du ministère de
l’Intérieur. Une dernière réunion du groupe de travail, le groupe
Sherpa, associant les organisations syndicales, s'est tenu le 21 mars
place Beauvau. Les arrondissements, simple découpage administratif des
départements, ont servi de cadre à l’implantation des sous-préfectures,
excepté dans les arrondissements chefs-lieux de département, ce qui
explique qu’il n’y ait “que” 238 sous-préfectures.
Or cette carte, héritière de l’époque napoléonienne, n’a été que peu “remodelée afin de l’adapter aux réalités contemporaines”,
relevait la Cour des comptes dans un rapport de février 2012. Ainsi, la
Moselle compte 9 arrondissements et 7 sous-préfectures, alors que la
Loire-Atlantique, malgré un nombre d’habitants plus important, ne compte
que 4 arrondissements et 3 sous-préfectures. D’où ce hiatus pointé par
la Cour entre “l’intangibilité du réseau des sous-préfectures” et les “transformations de leur environnement”, qui impliquait de modifier la carte des arrondissements.